Billet ► On n’attire pas les mouches avec du vinaigre

Pendant qu’on est tous accrochés à nos portables, guettant la moindre information qui pourrait attirer notre attention un peu plus qu’une autre, nous faire rire (ça c’est au mieux) ou nous indiquer si la morosité de l’économie nationale va enfin se lever et laisser la place à une véritable amélioration, les politiques eux, se mettent en quatre – discrètement ou pas – pour une cause : la leur.

Gravir les échelons jusqu’aux grandes portes dorées, c’est pour ça qu’ils et elles (faisons comme eux qui ne savent plus parler sans mettre tous les adjectifs, les substantifs et autres délices de la langue française au féminin sous le prétexte que la grammaire et le vocabulaire vont égaliser hommes et femmes) vivent.

Aucun ne donne officiellement, évidemment, les vraies raisons de leur volonté d’ascension – ou de leur quête éternelle pour les élus qui restent en bas de l’échelle – Tous sans exception affirment vouloir le bien du peuple (le peuple, c’est les autres…) autrement dit les gens qui tirent le diable par la queue ou qui balisent de voir leur pouvoir d’achat baisser.

Où est le ciel rose ? (pas rose comme François H. ni comme les joues de NKM)

Certains vont jusqu’à rêver de se construire une cabane dans les bois et de vivre en ermite. Mais sans eau courante, ni électricité, ni machine à laver, ni télé, ni sacro-saint téléphone portable et d’infinis ni-ni plus tard, ils réalisent que ça serait vraiment trop dur. Quel dommage alors qu’on a tout ce qu’il faut à portée de main et presque de porte-monnaie… Il faudrait juste que ces fichus hommes – et femmes (sic) – politiques fassent bien les choses.

Les braves gens se posent légitimement la question, parce que c’est dans le bon ordre du monde (de se poser la question). Ils n’ont pas appris à l’école que les vampires se fondent dans la masse et attirent leurs proies (les électeurs) dans leurs filets pour pouvoir leur sucer le sang.

Cependant, on n’attire pas les mouches avec du vinaigre. Enfin, il faut croire que ça marche puisque les vampires continuent d’avoir leur clientèle, ceux qui votent plutôt deux fois qu’une (Ah non, ça c’est interdit !). Loin de nous l’idée (comme dirait JFC) de vouloir montrer un chemin où on ne voterait pas. Non, ça, ça serait anti démocratique ! Avouons qu’ils ont belle allure, les politiques, dans leurs costumes dernière coupe ou leurs tailleurs et escarpins achetés pas au même prix que ceux du commun des mortels (Ah ! Vous avez remarqué la pirouette : vampires / commun des mortels…)

Comment faire ? Va-t-on s’en sortir ? La réponse dans notre prochain épisode (Nous aussi, on peut mentir alors ?)