Paris-Vallée de la Marne en février

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Retard de la mise en service des lignes 15 et 16 du Grand Paris Express : l’agglomération Paris-Vallée de la Marne otage de la Société du Grand Paris

Communiqué du 23 février 2018

Depuis plusieurs mois l’inquiétude était croissante pour les élus du territoire en raison des rumeurs indiquant les retards de calendrier et l’explosion du budget du chantier du Grand Paris Express. Face à ces inquiétudes sur le maintien du projet d’origine, les collectivités franciliennes ont d’ailleurs refusé de voter le budget 2018 de la société du Grand Paris par huit voix sur 9.

L’arbitrage final, tel qu’annoncé par le gouvernement, maintes fois reporté, est intervenu ce matin :

mise en service en 2024 – soit 2 ans de retard – de la ligne 15 au sud, de Noisy-Champs à Pont de Sèvres, initialement prévue en 2022 ;

mise en service en 2030 – soit 6 ans de retard – de la ligne 16, pour le tronçon de Clichy-Montfermeil à Noisy-Champs, soit aucune interconnexion possible avec le RER A ou E et la ligne 15 !

Ce projet a été reconnu d’utilité publique en février 2017 par décret du Premier ministre.

Ces nouvelles lignes de transport constituent un enjeu majeur pour l’amélioration de la mobilité des habitants du territoire, des entreprises locales et du développement des projets économiques. Elles ont notamment constitué un argument fort dans la défense du dossier de candidature des JO de Paris en 2024.

La communauté d’agglomération de Paris-Vallée de la Marne doit bénéficier de l’installation de deux gares (Noisy-Champs et Chelles-Gournay) permettant aux habitants d’être reliés aux grands pôles structurants de la Région.

Les jeux olympiques de Paris 2024 prévoient également des flux de visiteurs importants notamment sur le site olympique de Vaires-sur-Marne.

Depuis plus de quatre ans, l’ensemble des politiques de mobilités, de développement économique et résidentiel de l’agglomération sont centrées autour des futures gares du Grand Paris de Champs sur Marne et Chelles.

Pour Paul Miguel, président de l’agglomération de Paris-Vallée de la Marne, « Nous ne pouvons accepter de devenir les otages de la Société du Grand Paris qui ne respecte pas ses engagements auprès des élus locaux et des habitants de notre agglomération qui financent par l’impôt la construction de ces ouvrages. En tant que président de l’agglomération Paris-Vallée de la Marne, je demande au président de la République de réaffirmer la volonté de l’Etat de réaliser l’intégralité du tracé du Grand Paris Express tel que défini et quant au respect du calendrier fixé. Il en va de l’intérêt de nos habitants qui ne doivent pas devenir les laissés-pour-compte de la métropole ».

 

 

Samedi 10 février