Meaux ► Trahis par leurs chaussettes… aux mains

Il paraîtrait que les gants sont trop repérables en plein été, alors quatre cambrioleurs avaient trouvé l’astuce : ils avaient enfilé des chaussettes… aux mains. Pas repérables dans la Mercedes qu’ils occupaient ? Vite dit quand l’équipée croisait une patrouille de police rue Paul-Barennes, à Meaux, mardi 11 août à 22 h 45. A peine suspects avec leurs chaussettes aux mains, les malfaiteurs ont tenté d’échapper aux fonctionnaires qui voulaient les contrôler.

Le conducteur a appuyé sur l’accélérateur et a foncé sur la voiture de police. La Mercedes a ensuite percuté deux autres voitures stationnées dans la rue. Voyant leur course compromise, les quatre occupants ont abandonné le véhicule et ont pris la poudre d’escampette, du moins deux d’entre eux car les deux autres se sont faits rattraper :  le conducteur a été alpagué aussitôt sa descente de voiture, le second a été interpellé après avoir été repéré par la police municipale un peu plus loin, rue Croix-Saint-Loup prolongée.

Après vérifications, il s’avérait que la Mercedes avait été volée dans un pavillon que les malfrats venaient de cambrioler, rue des Vergers-du-Roi. Dans le véhicule ont été retrouvés des sacs de vêtements que les voleurs utilisaient pour se changer, à la manière des gens honnêtes qui enfilent une tenue plus confortable après une journée de travail. Les cambrioleurs, eux, passent des vêtements différents pour tromper l’ennemi une fois leur « travail » terminé.

Les propriétaires de la maison fracturée, où la Mercedes a été volée, doivent revenir de vacances pour déposer plainte au commissariat.

Les deux interpellés ont été placés en garde à vue et seront poursuivis, selon les responsabilités de chacun, pour « refus d’obtempérer », défaut de permis de conduire », « mise en danger de la vie d’autrui » et « vol avec effraction ».