Bouleurs ► Un mystérieux individu en voulait à une famille…

Personne ne savait qui pouvait bien menacer une famille de Bouleurs ni pirater le compte de messagerie Internet du fils de la maison. C’est lui qui avait en premier lieu subi les menaces d’un individu armé d’un flash ball, le 9 septembre. Les gendarmes étaient même venus sur place écouter le récit du jeune homme qui les avait appelés. Deux jours plus tard, le 11 septembre, les militaires étaient de nouveau appelés par la famille car le fils venait d’apercevoir deux personnes s’enfuir par le jardin… « sans doute des cambrioleurs qui tentaient un mauvais coup ». Et puis le 13 septembre, le fils constatait que son compte de messagerie Internet avait été piraté, expliquant toutes les choses « bizarres » qui s’y produisaient, particulièrement les messages de menace de mort sur son père d’abord, puis sur ses deux parents.

Et puis il y a eu le 14 septembre, le jour où plusieurs enquêteurs ont déboulé dans la maison afin de percer le mystère. Tandis qu’ils pianotaient sur le clavier de l’ordi du jeune titulaire du compte pour tenter de remonter jusqu’au malfaiteur, voilà que des messages adressés directement aux militaires arrivaient, les menaçant de les tuer. Le pirate savait donc que les gendarmes étaient là. Les voyait-il ? Avait-il posé une caméra dans la maison ?

Cependant, les militaires commençaient à se faire une idée sur l’identité du fauteur de troubles.

Le 15 septembre, ils revenaient à nouveau et alors qu’ils étaient dans la maison, leur voiture était endommagée par des inscriptions style graffitis sur la peinture de la carrosserie.

Leurs doutes étaient levés et c’est finalement bien le fils de la maison qui a été placé en garde à vue. Les parents évidemment sont tombés des nues.

Le jeune homme comparaîtra devant la justice ultérieurement pour « dénonciation mensongère à l’encontre d’une personne dépositaire de l’autorité publique, escroquerie, dégradations volontaires du bien d’autrui et menaces de mort. Il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de venir à Bouleurs. Il est depuis  hébergé ailleurs dans de la famille.