Vinantes ► Accident au carrefour des Quatre Pavés

FAITS DIVERS –

Un accident s’est produit à Vinantes, au carrefour des Quatre Pavés, sur la D34, mardi 24 mai . Deux voitures sont entrées en collision. Le village reste choqué.

Les deux conducteurs ont été blessés. L’un d’eux a été héliporté vers un hôpital parisien.

Il était aux environs de 16 h 30, mardi, quand l’une des voitures arrivait de Montgé-en-Goële et l’autre de Juilly. L’une a été projetée dans un champs à droite de la chaussée où elle a terminé sa course.

Les bus, qui transportaient les collégiens qui revenaient de Saint-Mard et rentraient chez eux, ont dû débarquer leurs jeunes passagers sur la départementale : la route était fermée tandis que les secours intervenaient puis dégageaient la chaussée. Idem pour les primaires et le ramassage scolaire du RPI (regroupement pédagogique intercommunal) Vinantes – Montgé – Cuisy.

« Les enfants sont passés à pied devant l’accident et beaucoup sont choqués. Nous sommes secoués dans le village car nous savons que c’est un passage dangereux et nos enfants l’empruntent en bus jusqu’à huit fois par jour pour aller et revenir de l’école » indique une mère de famille.

Les villages ont déjà réclamé

un aménagement

Denis Pisowicz, le maire de Vinantes, déclare : « Le carrefour se trouve dans une cuvette et reste dangereux. Les communes concernées par l’endroit ont déjà fait une demande à l’Etat afin qu’il aménage le croisement. De notre côté, à Vinantes, nous avons aménagé la route en sortie de village pour les bus. La réponse que nous avons reçue pour aménager le carrefour a été que les services des routes allaient entretenir l’endroit de manière conforme. Autrement dit, ils passent la tondeuse le long de la route ».

A travers la réponse qu’ils ont reçues, les maires ont bien compris qu’ils pouvaient attendre encore longtemps un aménagement. « Malgré le signalement déjà effectué par l’ancien maire, Charles Pelletier, avant 2008, malgré les accidents et les blessés, rien n’est fait pour sécuriser le carrefour » ponctue Denis Pisowicz qui a également renvoyé le dossiers et multiplié les courriers pour obtenir gain de cause, en vain.