Automobile ► Les finances des jeunes conducteurs au centre des discussions

Quand on passe le permis de conduire, de nombreux facteurs entrent en ligne de compte, sur le moment et après coup. Bien sûr, il y a tout ce qui touche à l’apprentissage pur mais l’aspect financier revient régulièrement au centre des discussions.

Le permis représente un coût non négligeable et il n’est pas le seul : il faut aussi assurer le financement de la voiture, de l’assurance, et des réparations.

Mais dans ce cas, est-ce le jeune conducteur lui-même qui s’en charge ou compte-t-il sur sa famille ? A moins qu’il s’agisse d’un investissement en commun ? Pour en savoir plus, Le-jeune-conducteur.com a interrogé près de 1 845 jeunes conducteurs (de 18 à 23 ans) au cours du mois de juillet.

Les grosses dépenses pour la famille, les petites pour le jeune conducteur

On apprend par exemple que le permis de conduire est, dans 44% des cas, payé par la famille du futur conducteur. Celui-ci se charge de la dépense dans un tiers des cas, et quelques-uns(4%) vont jusqu’à souscrire un crédit pour la circonstance. Restent 21% des cas où le jeune et la famille s’associent dans cet investissement. Cette association est même majoritaire pour le financement de la voiture, à 42%, là où la part de financement par le jeune ou la famille est plus ou moins égale (28% et 29%). Dans le cas du conducteur payeur, ils sont 23% à souscrire un crédit.

Néanmoins, le jeune conducteur sait assumer sa besogne seul. En témoigne le sondage sur le paiement de l’assurance et des amendes : dans 52% et 56% des cas, l’automobiliste débutant sort le chéquier ou la carte bancaire, la famille ne s’en chargeant que dans respectivement 31% et 26% des cas. Ici, l’arrangement est minoritaire avec 15% pour l’assurance et 17% pour les amendes.

Conduire ou marcher, il faut choisir…

Est-ce que cela veut dire que l’initiative vient du conducteur ? Pas nécessairement : l’inscription à l’auto-école est une initiative commune dans 61% des cas, tandis que dans deux tiers des situations, la souscription d’une assurance vient de la famille, le jeune n’y allant de son propre gré que dans 11% des cas, et 33% des cas pour l’auto-école.

Heureusement, lorsqu’il est question de choisir la voiture, l’assurance ou le garagiste, le conducteur sait affirmer son point de vue. Il choisit la voiture dans plus de trois quarts des cas (78%), le garagiste dans deux tiers des cas (58%) et l’assurance dans plus d’un cas sur deux (58%). Notons d’ailleurs que si la famille choisit pour lui dans 20% et 23% dans cas pour le garagiste et l’assurance, elle reste au second plan pour la voiture, avec 5% des cas seulement.

Quel profil du jeune conducteur ?

On apprend enfin que le jeune conducteur privilégie quasi exclusivement la voiture d’occasion, à 94%, et que dans deux tiers des cas, il s’agit d’une voiture à essence (64%). L’assurance quant à elle est payée mensuellement dans 82% des cas et la fameuse assurance au tiers sort du lot à 41%, contre 28% pour le tiers plus et 19% pour l’assurance tous risques. N’oublions pas les jeunes conducteurs enregistrés comme conducteurs secondaires, dans 12% des cas.

L’enquête a été menée en juillet 2017 auprès d’un échantillon de 1 845 jeunes jeunes conducteurs (de 18 à 23 ans). Les données de l’enquête ont été récoltées par Google Form et par téléphone auprès d’un panel de clients du site http://le-jeune-conducteur.com.