Jeunesse presque éternelle ► Et si on renforçait sa mémoire ?

La mémoire, ça se travaille, ça s’entretient, ça se renforce… Il y a des gens qui ont « une bonne mémoire », d’autres qui sont moins performants, mais personne ne peut se reposer sur ses lauriers et se contenter du minimum.

Plus on est jeune, plus la mémoire doit être en mode « bon fonctionnement », c’est-à-dire qu’on n’a pas besoin de fouiller dans son cerveau pendant d’interminables minutes pour se souvenir de ce qu’on a fait la veille. Quand on est moins jeune… eh bien, la mémoire doit être toute aussi performante. Evidemment, ça ne se fait pas sans effort. C’est comme les muscles. Pour maintenir ceux-ci en état de fonctionnement, il faut les utiliser. Petite gym régulière, marche à pied, petites séances d’abdos… D’ailleurs, c’est aussi bon pour la mémoire qui réclame aussi ses entraînements spécifiques, et s’il n’est jamais trop tard pour bien faire, c’est quand même mieux de le faire avant d’être « trop vieux ».

La mémoire aide à « rester jeune ». De là à atteindre la jeunesse éternelle, il n’y a qu’un pas… Enfin presque. Disons qu’on reste jeune dans sa tête. Alors laissez donc tomber les mots croisés tandis que vous êtes à moitié somnolents dans un fauteuil du salon… Donnez à vos cellules grises de quoi se nourrir. Pratiquer « l’ordinateur » est un bon moyen d’allier mémoire (il faut se rappeler où cliquer) et vivacité (Naviguez sur Magjournal par exemple… et apprenez les symboles des émoticônes… entre autre). Question nourriture, il semblerait que l’alimentation joue aussi son rôle.

 8 consignes alimentaires

pour renforcer sa mémoire

  • Prenez un petit-déjeuner complet. Privilégiez les céréales complètes et les protéines (style tranche de jambon ou de poulet). Evitez les sucres ajoutés (sucre blanc, chocolat à tartiner, confiture…) et les aliments gras (saucisses, fritures…). Le cerveau dispose alors de tous les éléments nutritifs et énergétiques (glucides lents) nécessaires à son fonctionnement optimal, et on évite aussi le coup de fatigue intellectuelle en fin de matinée.
  • Au déjeuner, évitez toujours les glucides raffinés : pain blanc, riz blanc, pâtes, semoule… et aussi les pommes de terre. Ceux-ci ayant un indice glycémique élevé pouvant entraîner la somnolence. Privilégiez à fond les protéines animales et / ou végétales (volaille, poisson, soja, lentilles…) et les légumes, un max ! Evitez forcément les desserts sucrés. Les sucres simples et raffinés sont rapidement assimilés par l’organisme, ce qui favorise ensuite des baisses d’attention, de concentration et des performances intellectuelles dans l’après-midi.
  • Au dîner, les glucides sont autorisés. D’assimilation rapide, ils favorisent la mise au repos le soir, nécessaire au bon fonctionnement du cerveau et à la consolidation des apprentissages… Tiens, c’est pas trop ce qu’on nous dit d’habitude…
  • Evitez les repas trop copieux. Privilégiez au contraire les repas légers et peu caloriques. Si nécessaire faites des petites collations dans la matinée et l’après-midi (fruits frais ou secs genre amandes, noisettes, figues, abricots, raisins…). Et pourquoi ne pas conserver son dessert du déjeuner pour la collation de l’après-midi ?
  • Mangez des oméga-3 en consommant du poisson trois fois par semaine (maquereau, sardine, saumon…), mais aussi certains fruits secs comme les amandes ou les noix du brésil, et encore les huiles de colza et de noix. Les oméga-3 sont des acides gras qui entrent dans la composition de la membrane de nos neurones. C’est ainsi que les oméga-3 sont indispensables au bon fonctionnement de notre cerveau et qu’ils aident à prévenir la maladie d’Alzheimer.
  • Consommez beaucoup de fruits et de légumes. Ils apportent de bonnes doses de vitamines dont certaines sont antioxydantes et protègent les facultés cérébrales.
  • Le fer, qui fait souvent défaut chez les femmes, participe au transport de l’oxygène vers le cerveau. Les viandes rouges, les abats et le boudin noir sont des aliments particulièrement riches en fer, mais on trouve également l’élément dans les mollusques, les légumes verts, les céréales et les légumineuses. Pas obligé d’en manger tous les jours, loin de là, mais de temps à autres, en alternant les sources.
  • Enfin, la déshydratation peut être à l’origine d’une baisse de la concentration. Il faut donc veiller à boire suffisamment et régulièrement tout au long de la journée.

Source La Mutuelle Générale