Météo ► L’été sera plus chaud que la moyenne

Météo France vient d’annoncer que l’été sera plus chaud que la moyenne. Depuis 1999, l’organisme affine ses prévisions saisonnières à trois mois. La prudence cependant est de mise car les résultats empruntent beaucoup aux probabilités.

Le mot « probablement » est de rigueur avant toute chose, mais les prévisions de Météo France sont quand même « plutôt certaines ». Elles annoncent un été plus chaud que la moyenne.

Il pourrait y avoir des orages en juin. En juillet, les précipitations devraient être moins fréquentes mais il y aura toujours quelques orages qui remonteront de l’Espagne. Les températures seront supérieures à la normale. C’est par conséquent le mois qui remportera la palme en matière de températures élevées. En août, il pourrait y avoir une petite recrudescence de pluies et les températures redescendront probablement un peu, même si les températures resteront un tout petit peu plus élevées que la normale.

Pour résumer : juin, chaud et orageux ; juillet, chaud et plutôt beau ; août, incertitude mais probablement moins beau que prévu.

Les données sont issues de l’un des plus puissants modèles numériques spécialisés au monde : le modèle américain CFS (Coupled Forecast System), dont Météo Consult réanalyse les résultats sous forme d’une interprétation développée par les physiciens de l’atmosphère.

Si les prévisions à trois mois qui viennent d’être publiées sur le site de Météo France sont si prudentes, c’est que la machine climatique planétaire présente actuellement très peu d’écart avec son état moyen. La chaleur est quasiment répartie à un niveau équitable sur tous les océans et il n’existe pas d’anomalies localisées qui pourraient enclencher un phénomène particulier au cours du trimestre estival. Ainsi, dans le Pacifique tropical, premier réservoir de chaleur du globe, la température des eaux est un petit peu supérieure à la moyenne, ce qui fait qu’il n’y a actuellement ni « Nino », si son contrepoint, « la Nina ». La hausse des températures prédites serait essentiellement le fait du réchauffement climatique.