Paris ► Autolib’ : Renault reprend le service de l’autopartage et s’allie avec la mairie

Renault va reprendre le service d’autopartage lâché par Vincent Bolloré et qui va se terminer définitivement le 31 juillet. Mercredi 4, à la mairie de Paris, le constructeur automobile a signé le partenariat qui le lie avec la Ville.

Le directeur général adjoint de l’alliance Renault-Nissan, Thierry Bolloré, qui est aussi, accessoirement, le cousin de Vincent Bolloré, le PDG du groupe du même nom et gestionnaire d’Autolib’, a signé avec le mairie de Paris, Anne Hidalgo, le partenariat auquel Renault a été le pompt à répondre.

Aucun tarif n’a encore été annoncé et Renault s’orienterait vers le freefloating, autrement dit des véhicules disséminés un peu partout mais toujours « au bon endroit ». Les clients, qui n’auront par ailleurs pas besoin de s’abonner, n’auront pas l’obligation de déposer le véhicule emprunté sur une place réservée. Il faudra bien cependant penser à recharger les véhicules, 100% électriques.

Ainsi, Anne Hidalgo a indiqué, mercredi, que les bornes d’Autolib’ auront besoin d’être transformées afin de pouvoir recharger la gamme électrique de Renault.

Pour ceux qui devront faire de longs trajets, une offre de véhicules électriques en autopartage sera aussi proposée. Les voitures seront accessibles en libre-service 24h/24 uniquement depuis des parkings Renault ou de partenaires. Cela impliquera évidemment de les rendre à des endroits dédiés.

Le nouveau service de Renault ne possède pas encore de nom et devrait s’en trouver un d’ici début septembre, période à laquelle il sera opérationnel. Courant juillet, une présentation du nouveau service Autolib’ – comme on dit en cuisine, « revisité », sera proposée rue Lobeau, derrière l’hôtel de ville. Déjà, on sait que le constructeur prévoit qu’à la fin 2019, sa flotte sera constituée de 2 000 voitures. Autolib’ en possédait 4 000. Selon Anne Hidalgo, l’ajustement de la flotte se fera en fonction du marché.