Idées de lecture ► Révélations, remous sombres, breuvage magique, et le passé qui revient à la surface

 

La mort mystérieuse du régisseur de Coluche, des départs mystérieux…

 
« L’enfant du Sud » d’Amélie Grégoire
L’envie de faire ressortir de terre son passé est souvent la plus forte, quitte à se confronter à des révélations qui blessent et meurtrissent à jamais une vie. Dans les années 1950 d’une Amérique aux traditions incertaines, Joyce, avec une seule carte postale que sa grand-mère mourante lui a léguée remonte le fil fort mince pour découvrir ses vrais parents. Pas une mince affaire mais un cheminement bien établi par l’auteure avec sensibilité et bienveillance dans le drame familial mis au grand jour dans la recherche hasardeuse mais nécessaire pour se positionner. .
352 pages, 19 euros, sorti le 12 mai, City Editions.
 
 
 
« Le régisseur » de Jeanne Desauby
Une histoire vraie transformée en roman noir avec une fiction qui s’appuie sur des faits réels sous forme d’enquête policière. Trame du roman le régisseur de Coluche retrouvé dans un terrain de banlieue parisienne avec deux balles dans la nuque. René qui s’occupait de la technique en servant de garde du corps rendait parfois des services en marge de la légalité. Marie, sa maîtresse remonte le cours de l’histoire fort bien agencée en roman dans les remous sombres d’une affaire qui a fait grand bruit en 1980.
272 pages, 18 euros, sorti le 3 juin, Editions L’Archipel.
 
« Les Promesses de l’innocence » d’Eric Le Nabour
Alger 1954. Trois amies proches, en pleine force de la jeunesse fêtent le même jour leurs 20 ans. Chacune est différente avec un parcours qui lui est propre. La guerre va briser l’élan de solidarité, d’amitié avec des choix engagés pour accomplir leur destin. Des orientations opposées mais avec sans cesse le désir de se chercher, en retrouvant la complicité passée. Un roman puissant sur l’amitié et l’amour de l’autre.
412 pages, 20 euros, sorti le 20 mai, Presses de la Cité.
 
« Au bistrot après minuit » de Joseph Roth
L’ouvrage qui se déguste comme un breuvage magique à la terrasse d’un bistrot. Peut-être pas après minuit, couvre-feu oblige mais avec la douce saveur d’un ciel étoilé et avec le partage d’une communion avec Paris. Voici quatorze textes écrits entre 1925 et 1939 par Joseph Roth, journaliste et écrivain allemand envoyé comme reporter. Un regard doux sur les scènes saisies à la Doisneau sur le vif avec l’observation fine et déliée d’un amoureux de la capitale.
112 pages, 15 euros, sorti le 2 juin, Rivages.