Idées de lecture ► Des petites madeleines de Proust pour le plaisir

  

« La Madeleine Proust, une vie. Libération 1942-1945 » par Lola Sémonin
Dans ce dernier tome, un bien joli hommage au monde paysan et aux femmes par l’auteure également comédienne qui a créé le personnage de la Madeleine Proust avec trois nominations aux Molières. On se replonge dans la période de l’Occupation à Paris puis on revient dans le Haut Doubs où l’on retrouve les personnages qui ont évolué dans la période trouble et agitée. Une fresque haute en couleurs qui dépeint l’époque entre rimes et larmes.
416 pages, 22 euros, paru en septembre,  Presses de la Cité.
 
 
« Arnaud Federer » de Laurent Chiabretto
Passionné de tennis, ancien 2e série, l’auteur monte de nouveau au filet dans le dédoublement de personnalité. L’antihéros, couple déchiré, moral en berne (normal pour un fan du Suisse), reconversion avortée et mal dans sa peau se retrouve, à l’issue d’une soirée un brin arrosée dans les habits de son idole la veille de la finale de Wimbledon. Cauchemar grandissant ou ultime chance de réécrire l’histoire ? Un roman drôle, délicat qui va toucher un public amoureux de la petite balle jaune.  
352 pages, 17,90 euros, paru le 22 septembre, Editions Solar.
 
 
« C’est auprès d’elle » de Dorothée Catoune
Un livre de la vie de tous les jours fait de hauts et de bas, de chutes, de virages, de respiration, désespoir et aussi d’amour. Avec douceur et humour l’auteure prend le temps de la découverte de l’humain par le biais des petites choses de la vie qui passe et que l’on arrive parfois à retenir en s’affranchissant des regards accusateurs.  
255 pages, 18 euros, paru en septembre, l’Archipel.
 
« Passeport » de Sophia Glock
Voici le genre de livre qui touche au cœur avec l’adolescence qui est parfois problématique mais qui véhicule des questionnements face à des parents murés dans leurs non-dits. Sophia a du mal à grandir, se glisser dans le moindre petit trou pour respirer dans la cellule familiale qui possède une lourdeur d’existence avec des secrets bien gardés. Le graphisme volontairement léger, donne à l’histoire une véritable respiration dans le passage à l’âge adulte.
Bd, 312 pages, 24 euros, paru en septembre, Casterman.