Othis ► Déportation : « Pardonner peut-être, mais ne jamais oublier »

Devant la stèle Jules-Poleceski, dimanche 26 avril, dans le parc de la Mairie, les élus, les autorités, les associations d’anciens combattants et les habitants ont rendu hommage aux victimes de la déportation.

Martial Gélinat, 1er adjoint a rappelé lors de son discours, le devoir de mémoire : « Cette mémoire, nous la devons en premier lieu à ceux qui ont connu l’horreur de la déportation et les camps de la mort. Cette mémoire nous la devons à ceux qui ne sont jamais revenus, hommes, femmes, enfants, vieillards et bébés, déshumanisés dès leur arrestation, puis envoyés dans ces sinistres convois vers l’inconnu, et enfin broyés par la plus horrible des organisations ».
La stèle
Jules Poleceski, Othissois, déporté très jeune vers le camp d’Auschwitz, a survécu à l’enfer. Une pensée particulière a été dédiée à Jules qui a réussi à fonder une famille malgré la plaie béante laissée par l’horreur des camps. Jules a vécu à Othis, ville qu’il avait découverte par hasard et où il se sentait bien? C’est elle qu’il avait choisi comme dernière demeure. Sa présence reste pour les Othissois un gage de mémoire pour les générations à venir.