Pays de Meaux ► Aéronautique et aéroportuaire : le territoire montre ses atouts au salon du Bourget

Le Pays de Meaux a sorti ses atouts liés à son territoire et les présente au salon du Bourget toute la semaine, du 19 au 25 juin. La communauté d’agglo permet du même coup aux TPE (très petites entreprises) d’accéder à l’événement et de mettre en avant les savoir-faire. Ce matin, mardi 20 juin, le président, Jean-François Copé, a visité le salon avec Gérard Poirier, vice-président du Groupe Dassault et du Pôle Astec.

Le Pays de Meaux participe au salon du Bourget et met en avant les avantages que représente son territoire : la proximité d’accès aux aéroports, le foncier disponible à tarifs compétitifs, les entreprises spécialisées dans l’aéronautique déjà dans les zones industrielles et artisanales du Pays de Meaux, la création récente du CAP avionique au lycée Coubertin.

Le secteur de la sous-traitance aéronautique et aéroportuaire est une valeur montante dans le territoire de la communauté d’agglomération. Le président, Jean-François Copé, indique : « Notre première participation, en 2015 , a été un succès et notre démarche attractivité nous a permis depuis deux ans de renforcer notre positionnement sur la sous-traitance aéronautique. Nous avons fait le choix d’y participer pour l’édition 2017 en nous associant avec le conseil départemental et le Sympav (Syndicat mixte du pôle d’activités de Villaroche). Ainsi, nous avons une lisibilité et une visibilité plus grande sur un stand de 27 m². Nous voulons promouvoir la Seine-et-Marne avec des secteurs d’activité comme l’aéronautique et ses deux pôles industriels forts, un au sud à Melun-Villaroche autour de Safran, et un au nord à proximité des plateformes aéroportuaires avec le Pays de Meaux ».

Pour la deuxième fois, cinq entreprises du Pays de Meaux accompagnent les élus et responsables du département dans un espace dédié durant les cinq jours professionnels.

« Seine et Marne Développement prépare pour nos entreprises des rendez-vous d’affaires avec des délégations industrielles étrangères afin d’optimiser leur participation et maximiser les retombées » déclare encore le président.

Le lycée Pierre-de-Coubertin de Meaux et le Greta prendront part, quant à eux, aux journées grand public (du vendredi au dimanche) pour présenter la formation CAP Aéronautique.

Le trafic aérien a le vent en poupe

Le Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) est organisé cette année dans un contexte plutôt favorable  au secteur de l’aéronautique.

En effet, le trafic aérien mondial atteindra les 4 milliards de passagers en 2017 (source L’Express). La tendance à long terme du trafic aérien est de 4% à 5% de hausse par an. Entre 1981 et 2015, la demande de voyages a crû de 500% et on estime que le trafic aérien double tous les dix-quinze ans. Les besoins en nouveaux appareils sur les vingt prochaines années sont estimés à 34 000.

Les 12 419 avions en carnet, à la fin avril 2017, pour les deux avionneurs, Boeing et Airbus, représentent plus de huit années de production, soit des perspectives intéressantes pour les années à venir.

L’année 2016 est une année record pour l’aéronautique française avec un chiffre d’affaires en progression à 60,4 milliards d’euros  (+4,1%) (Voir notre article ici).

La démarche du Pays de Meaux

La démarche du Pays de Meaux s’inscrit dans la dynamique du secteur de l’aéronautique. « Notre proximité avec les plateformes aéroportuaires de Roissy et du Bourget et un tissu riche de savoir-faire industriel nous ont conduit, il y a quatre ans, à porter une réflexion autour du développement d’une filière de la sous-traitance aéronautique » souligne Jean-François Copé.

La démarche s’articule autour de deux grands axes :

  • Aider les TPE/TPI  à  se renforcer, se développer  pour  répondre  aux enjeux de production de la supply chain
  • Favoriser l’accès à l’emploi des habitants du Nord-est Ile-de-France aux métiers sur les plateformes aéroportuaires et particulièrement ceux liés à la maintenance et à la construction des aéronefs.
 La formation

Parmi les actions les plus emblématiques, l’ouverture du CAP avionique, porté par le Greta MTI 77 et le lycée Coubertin de Meaux, est le premier « marqueur fort » sur le volet formation.

Après l’ouverture au mois de mars de cette année du CAP avionique, le PAPM (Parc d’activités du Pays de Meaux) travaille d’ores-et-déjà, avec ses partenaires et les représentants de l’Education nationale, à la mise en place d’un  BAC professionnel aéronautique pour la rentrée 2018.

Info visiteur : 

Stand du Pays de Meaux

Hall 4 stand BC 168 sur l’ilot Astech Paris Region

Seine-et-Marne Aéro

 Les 5 entreprises du  PAPM sur le stand : 

ARV/Alpha NUM,  Bernard Letailleur, Dirigeant

IDRM, Phylippe CYPRIEN, Dirigeant

IRM, Claude Fraissinet, Dirigeant

Metal Contral, Patrick LECUONA, dirigeant

Sodimatel Aéro, Julien Le Hir, directeur commercial

Salon International  de !’Aéronautique et de l’Espace 2017

Ce matin, Jean-François Copé a visité le salon avec Gérard Poirier, vice-président du Groupe Dassault et du Pôle Astec, et avec des entreprises comme Gaches Chimie, Lorentz, APS Coating, Zodiax Aerospace, JPB Système . Dans l’après-midi, accompagné de Stéphane Duvauchelle, nouveau vice-president de l’agglomeration du Pays de Meaux chargé des relations avec les zones aéroportuaires de Paris Charles de Gaulle, le Bourget, et le Grand Roissy, ils sont allés sur le stand d’Aéroports de Paris (ADP).

Une réflexion sur « Pays de Meaux ► Aéronautique et aéroportuaire : le territoire montre ses atouts au salon du Bourget »

  1. Le Pay de Meaux est quand même pas mal handicapé par ses infrastructure routière.

    Tant que la liaison Meaux Roissy ne sera pas effective difficile d’attirer les entreprises du secteur.
    Surtout que les transports publique sont par Bus et englué dans les bouchons.

    Vu le manque de volonté politique ,pour la DDE la RN3 n’est pas une priorité, et le peut de dynamisme des élus pour faire avancer le projet.

    Le tronçon Villeparisis – Meaux a un trés triste bilan au niveau sécurité routière en raison de sa non adaptation au traffic qui s’intensifie et des poids lourds qui shunt le tronçon A104/A4 saturé , et abaissé à 80km/h, devenu « non rentable » (avec en plus le péage de Coutrevoult).

    Etre proche est une chose, pouvoir y accéder est une autre.

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