Chelles ► Mille deux cents oiseaux ont gazouillé au centre culturel

La traditionnelle bourse aux oiseaux de Chelles s’est tenue dimanche 4 mars dans le hall du centre culturel. Elle a réuni quatre-vingt exposants et mille deux cents volatiles.

Que ce soit pour acheter ou vendre des oiseaux, ou encore seulement pour le simple plaisir de se rencontrer, les amateurs avertis et passionnés se sont réunis à  la bourse aux oiseaux.

Proposée par la Société Ornithologique de la Région Parisienne dont le siège est à Chelles depuis 1992,  la  bourse n’accepte aucun professionnel. Son président, Louis Malinverno, lui-même éleveur de perruches « qui ne mangent que des fruits »,  indique : « Les prix de vente, plus intéressants que chez les professionnels servent surtout à amortir les frais que tout éleveur doit supporter, particulièrement au niveau de la nourriture ».

Sérieux et précautions

La manifestation est soumise à une autorisation préfectorale et à un stricte contrôle vétérinaire. Les éleveurs font également attention aux achats faits par des amateurs. « Il arrive souvent qu’on achète un oiseau sur un coup de tête et ne lui accorde pas ensuite tous les soins qu’il mérite » note un vendeur.

Le plumage et le ramage

La visite de la bourse pleine d’oiseaux de toutes les couleurs est un plaisir pour les yeux, mais certains sont aussi recherchés pour leur chant. Ainsi, les Canaris malinois, présentés par Dominique Fark, éleveur, président du club malinois de Paris depuis 1968 et juge de concours de chant, émettent différents  sons et se produisent en « quatuor ». Le canari mâtiné flamand était utilisé dans les mies. Dès qu’il détectait l’odeur du  grisous, il se mettait à chanter.