Lagny-sur-Marne ► Que va devenir le bâtiment du club de canoë-kayak ?  

Un conflit oppose le CKL (Canoë-Kayak Lagny) et la mairie de Lagny-sur-Marne depuis juin 2017. Un point sur le dossier a été sollicité par Alain Gadan, élu d’Objectif Lagny, lors du conseil municipal, jeudi 29 mars.

Le 1er juin 2017, le maire avait fait fermer les portes du club de canoë-kayak (CKL) situé au 119 quai de la Gourdine, estimant que son dirigeant ne répondait pas aux obligations administratives ni aux normes de sécurité. Serge Viseur, président du club, avait alors saisi le tribunal administratif. Débouté, il a introduit un recours devant le Conseil d’État (lire notre article du 19 septembre 2017).

Une mise en demeure de restituer le terrain

Le terrain sur lequel est érigé le bâtiment du CKL appartient à la Ville. Il lui a été concédé depuis septembre 1990 et, après l’épisode de la crue de la Marne, la Ville a entrepris des travaux de nettoyage. « Comme c’est prévu dans la convention, il a été demandé à ‘La nautique’ de rendre le terrain tel qu’elle l’avait trouvé. Comme malheureusement à son habitude, nous n’avons obtenu aucune réponse de Serge Viseur. Cela s’appelle une mise en demeure de restituer le terrain en l’état. Dès lors, il appartient à la Ville d’agir puisque le terrain lui appartient » a répondu le maire quand Alain Gadan l’a interpellé à ce sujet.

« On pourra garder le bâtiment ou le raser, nous n’avons pas encore pris de décision » a-t-il ajouté, rappelant que du matériel appartenant à des particuliers y était entreposé. « Nous avions organisé une journée de récupération, mais il y a eu ‘des manœuvres’ qui ont fait que peu de gens sont venus » poursuit-il.

Récupération sous contrôle d’huissier

La mairie envisage de faire une ultime proposition de récupération du matériel entreposé au CKL. Jean-Paul Michel ajoute : « Nous allons cette fois le faire sous huissier. Le président de l’ancienne association, qui existe toujours, sera bien sûr invité ». Toujours selon lui, la démarche se fera en accord avec la fédération nationale. La date n’a pas encore été arrêtée. « Mais cela va bientôt se faire pour que l’on tourne définitivement la page de cette histoire » a conclu le maire.