Le Mesnil-Amelot ► Festival des anciens : avec Mauregard, le village a relevé le défi de l’immense organisation

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L’organisation n’est pas des moindres mais les villages se prêtent au jeu de l’organisation du festival des anciens, chaque année. Cette fois, Le Mesnil-Amelot et Mauregard s’y sont collés… pour les seniors qui ont eu « leur journée », dimanche 7 octobre.

L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit, tous les ans, de faire passer une journée de fête aux anciens du secteur. Le festival, parrainé par la communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF), a fêté son 27e anniversaire et déplacé au Mesnil-Amelot six cents convives, résidant au cœur de l’intercommunalité ou dans sa périphérie. Ainsi a-t-on retrouvé attablés, par exemple, des habitants de Monthyon, commune du Pays de Meaux, d’autres de Longperrier, village de Roissy Pays de France… Les communautés de communes ont beau se construire, se déconstruire, s’arranger, se désarranger, les habitants restent ancrés à leur région. Pour accueillir tout le monde, un chapiteau de 800 m2 a été installé sur le stade Rousseau.

Alain Aubry, maire du Mesnil, souligne : « Chaque année, le festival des anciens se déplace de commune en commune. Nous nous sommes proposé de relever le défi pour le 27e anniversaire du festival avec ma consœur, Marion Blancard, maire de Mauregard. Nous essayons chaque année de réaliser un événement à la hauteur des attentes de nos anciens, pour les honorer et qu’ils en gardent un magnifique souvenir ».

Le festival est né il y a 25 ans sous l’impulsion de Roger Boullonnois, alors vice-président du conseil général de Seine-et-Marne. Il a ensuite été conduit par Bernard Rigaud, maire de Moussy-le-Neuf et ancien président de la CCPFM.  Aujourd’hui, Jean-Louis Durand, maire de Marchémoret, président de l’interco, chapeaute le festival avec toujours plus de participants.

Dimanche, sur le thème de la Russie, les participants ont été entraînés par l’animateur Pascal Buffe et le groupe de danseuses Kalinka. Ils ont ainsi pu se risquer aux danses russes, et même si certains ont encore le pied léger, Josiane, de Longperrier, a confié : « C’est joyeux, mais un peu difficile pour nous. On passe vraiment un bon moment. Nous reviendrons l’an prochain si la santé nous le permet ».