Plaines et monts de France ► La communauté de communes a signé avec la Région un contrat d’aménagement régional pour 1,2 million d’euros

Jean-Louis Durand, le président de la communauté de communes Plaines et monts de France, et Jean-Philippe Dugouin-Clément, vice-président du conseil régional d’Ile de France, ont signé, lundi 21 octobre, au siège de la communauté de communes à Dammartin-en-Goële, un contrat d’aménagement régional d’un montant de 1,2 million d’euros.

La somme sera affectée pour moitié à la construction d’un centre technique intercommunal et pour l’autre à financer en partie la construction de deux micro-crèches à hauteur de 300 000 euros chacune, à Montgé-en-Goële et Messy.

Jean-Louis Durand explique: « Nous avions bâti un projet qui permettait de donner satisfaction à quasiment toutes les communes, mais avec le redécoupage, les structures existantes sont parties avec les communes. Par exemple Charny dispose d’une micro crèche de dix places, c’est-à-dire une place pour chacune des dix communes rattachées. Quant on sait qu’en commission d’attribution, il y a quatre-vingt dossiers en attente… Les micro-crèches objet du contrat ont fait l’objet d’un financement complémentaire de 260 000 euros de la part de la Caisse d’allocations familiales et 798 000 euros par la communauté de communes. C’est dire que sans vous, on y serait pas arrivé ».

Jean-Philippe Dugouin-Clément a salué la démarche de la communauté de communes : «  Vous êtes exemplaires. Sur le dispositif des contrats d’aménagement régionaux, on a beaucoup de communes et très peu d’intercommunalités. Sur cent dix  ou cent vingt contrats signés, une demi-douzaine le sont avec des intercommunalités. Ici, en Seine et Marne, il y a un effort de mutualisation entre les communes ».

Jean-Philippe Dugouin-Clément a ensuite insisté sur le fait que les décisions appartiennent aux communes : « Ce n’est pas à la Région de décider de ce qui se ferait en Seine-et-Marne à la place des élus locaux. Pendant plus de vingt ans, on a imposé des conditions pour être subventionné. On décidait à la place des communes. C’est le premier centre technique intercommunal que je vois et c’est vous qui avez décidé de le faire ».