Seine-et-Marne ► L’après-confinement : la première chose qu’ils vont faire

La palme des premières choses que les Français dans le nord Seine-et-Marne vont faire, revient à la fête, la sortie au restaurant ou dans un bar, et surtout avec des amis. C’est en grande majorité ce à quoi les gens aspirent, qu’ils vivent seuls, en couple ou en famille. 

Ils ont répondu au micro-trottoir de Magjournal : « Qu’allez-vous faire quand le déconfinement vous autorisera à sortir à nouveau librement ? »

L’après-confinement, on en parle. Si le gouvernement planche à n’en pas douter sur la meilleure manière de déconfiner les Français sans faire reprendre de forces au coronavirus, il n’en reste pas moins quelques interrogations mais aussi des certitudes. Ceux qui souffrent des restrictions que l’isolement leur a imposé se promettent de sortir faire la fête dès qu’ils le pourront. D’autres veulent  embrasser les membres de leur famille dont ils ont été privés. 

Les réponses

 

 

Aurélia et Christophe, 42 et 45 ans, professeur des écoles pour l’une et éducateur sportif pour l’autre, deux enfants, habitent à Esbly :

Nous on va faire un gros apéro avec les copains, c’est sûr ! Et non virtuel celui-là !

 

Séverine et Hakim, deux enfants, habitent à Thorigny-sur-Marne, elle a 42 ans et est préventrice santé et sécurité au travail, SNCF, lui a 43 ans et est formateur SNCF :

Elle : Je suis en télétravail depuis le confinement. Quand il sera levé, j’aimerais une pause de quelques jours pour souffler et profiter à nouveau de ma liberté. Trouver un créneau chez l’esthéticienne et le coiffeur sera ma priorité. Ensuite, j’espère partir dès que possible chez mes parents en Province.

Lui : Après le confinement, je ne rêve que d’une chose : aller manger un couscous chez ma maman !

 

Sabrina, 17 ans, lycéenne, habite à Thorigny-sur-Marne :

 

Moi, la première chose que j’aimerais faire, c’est une soirée avec tous mes potes et aussi aller faire les magasins. Ça fait trop longtemps ! 

 

 

Pascal, 62 ans, animateur, habite à Poincy : 
 
 
Je vis super mal le confinement car toutes mes prestations se sont annulées et je n’ai plus de revenus. 
Dès la levée du confinement, je vais reprendre contact avec les clients et prospecter pour en trouver de nouveaux et combler le manque…

 

 

Arnaud, 28 ans, podologue, habite à Meaux :

Je ne vis pas le confinement très bien. j’ai vraiment besoin de contact humains et donc en ce moment, je n eme sens pas au mieux. 

La première chose que je vais faire à la levée du confinement, directement, c’est aller boire un verre, une bière ou un verre de vin et puis au resto avec mes amis. J’ai hâte de les revoir tous, de rire, de sortir. J’imagine que les premiers pas à l’extérieur seront un peu difficiles car on aura sans doute encore un peu peur du virus, mais quand même, j’irai chercher la convivialité car c’est ça qui me manque. 

 

Marie, 60 ans, secrétaire médicale, habite à Meaux : 

 

Je ne vis pas très bien le confinement, pas le confinement en lui-même, mais surtout je suis inquiète de ne pas savoir contre quoi on se bat exactement. Ma première action quand le confinement sera levé, c’est d’aller serrer mes enfants et mes petits enfants dans mes bras. 

 

Loane, 24 ans, étudiante, habite à Varreddes : 

Je vis plutôt bien le confinement car j’habite juste à côté des champs et je peux aller me promener et m’aérer. 

La première chose que je ferai à la levée, c’est d’aller faire des calins, et en tout premier à ma grand-mère, « Mamie l’OM » (car elle est fan de l’OM) qui vit seule dans son appart à Meaux. Elle a 71 ans et ma mère et moi on lui apporte ses courses mais je lui fais coucou de loin. Tous les jours je lui téléphone mais j’ai envie de la serrer dans mes bras et de l’embrasser. C’est dans les conditions que l’on vit actuellement que l’on se rend vraiment compte à quel point on tient aux gens. J’ai plus peur pour elle que pour moi. 

 

 

Léo Full Boxon, 27 ans, musicien, habite à Villenoy : 

Je vis le confinement pas trop mal, mais il faut dire qu’il fait beau et ça aide quand on doit sortir faire ses courses. Je vais les faire chez les petits commerçants à Meaux et j’y vais à pied, comme ça ça me fait bouger un peu en même temps.

La première chose que je ferai c’est de sortir dans un bar ou un resto avec mes amis, boire un verre, rigoler. C’est ce qui me manque le plus en ce moment, être avec mes amis et aussi jouer de la musique pour un public. 

 

Florent, 38 ans, cartographe en traitement des eaux, habite à Lagny-sur-Marne : 

Je vis bien le confinement car je dois aller travailler régulièrement. Donc je ne souffre pas du manque de sortie. La première chose que je ferai au déconfinement, c’est de retourner dans ma salle de sport. c’est très important pour moi et ça, ça me manque. 

 

 

Alan, 23 ans, chauffeur livreur, habite à Isles-lès-Meldeuses : 

Je ne vis pas trop mal le confinement mais j’avoue que je trouve le temps long. Dès que les mesures de confinement seront levées, je vais nettoyer les voitures et profiter de pouvoir rouler. Je vais aller me promener, voir mes amis. 

 

 

Kévin, 27 ans, responsable de rayon vestimentaire, habite à Courtacon : 

Je travaille de chez moi et je profite du confinement pour faire beaucoup de travaux. Je ne le vis pas trop mal mais ma famille et mes amis me manquent. Dès qu’on pourra, je vais aller au restaurant et dans des bars pour rencontrer des gens à nouveau, les amis et la famille bien sûr. 

 

Ambre, 24 ans, étudiante, habite à Varreddes : 

Je vis le confinement plutôt bien. Ça nous permet de faire des choses qu’on avait pas le temps de faire avant à cause de notre routine. Dès que je pourrai, après le confinement, j’irai boire un verre et au restaurant avec mes amis.

 

Luc, 46 ans, responsable d’équipe orientation à Pole emploi, marié trois enfant, habite à Champs-sur-Marne :
 
 
Je vis bien le confinement. Le salon a été transformé en bureau pour notre télétravail, le mien et celui de mon épouse. Etant donné que je suis fan de photo argentique, la première chose que je ferai en sortant du confinement, c’est de retourner dans mon labo pour y faire des tirages.

 

Laly, 35 ans, fonctionnaire, habite à Meaux : 

 

Je vis le confinement plutôt bien car l’ai un jardin. A la levée du confinement, comme beaucoup de filles, je vais appeler mon esthéticienne et prnedre rendez-vous. Ensuite je prneds des vacances en remettant les enfants à l’école. Et enfin, je regonfle les pneus de mon vélo pour aller au boulot (Adieu vacances illusoires !). La Terre a besoin de respirer, à ma petite échelle de vais l’y aider.