Saint-Soupplets ► Zéphyr Machet s’est éteint à l’âge de 86 ans

 

Zéphyr Machet est décédé des suites d’une longue maladie à l’Ehpad d’Orgemont, à Meaux, lundi 30 mars, en fin d’après-midi.

Né le 2 mai 1933 dans une maison qui n’existe plus aujourd’hui, rue du Général-Maunoury, à Saint-Soupplets, Zéphir a été élevé avec ses neuf frères et sœurs par sa mère, Palmyre, le père étant décédé de maladie alors que Zéphyr était enfant. La vie n’était pas simple pour eux, avec la guerre, les restrictions, mais jamais il ne s’en est plaint. Au contraire, il gardait de joyeux souvenirs de son enfance, une époque « où l’on se contentait de peu ». Il a transmis les valeurs essentielles à ses enfants : la famille, ou encore le travail.

Ouvrier agricole dès son plus jeune âge, il a ensuite travaillé dans l’entreprise Poclain au Plessis-Belleville pendant près de trente ans. Une fois retraité, il passait son temps dehors dans son potager ou à l’entretien des pelouses et des fleurs, chez lui, mais aussi chez ses voisins auxquels il rendait service avec plaisir. Il n’était pas rare de l’entendre siffloter de petits airs quand il travaillait.

Zéphyr a épousé Jacqueline Aveline le 6 avril 1967 et de leur union sont nés quatre enfants : Sylvie, Serge, Bruno et Christophe. Depuis, neuf petits-enfants et trois arrière-petits-enfants ont agrandi la famille. Le couple Machet avait fêté ses 60 ans de mariage en 2017, dans la salle polyvalente Claude-Maurice, toujours à Saint-Soupplets.

Un homme qui se contentait de choses simples

Zéphyr était peu bavard, mais son sourire et son regard étaient bienveillants. Il se contentait d’apprécier l’instant. Il aimait le son de l’accordéon et à l’occasion des repas du troisième âge de la commune, il faisait danser Jacqueline et aussi les femmes qui n’avaient pas de cavalier.

Ses enfants sont unanimes : il ne se plaignait jamais. Quand on lui demandait comment il allait, il répondait : « Y’a pire ! » Aujourd’hui, Yolan, 8 ans, le dernier de ses petits-fils, se rappelle : « Papy me chantait toujours Une poule sur un mur. »

Le son des cloches de l’église de la commune a rythmé sa vie, pour son baptême, pour son mariage, les baptêmes et les communions de ses enfants et de ses petits-enfants, ou encore pour les enterrements de ses proches. ce matin, vendredi 3 avril, à 10 h 30, le glas sonnera pour lui.

Le confinement ne permettant pas plus de vingt personnes aux obsèques, une messe lui sera consacré ultérieurement afin de permettre à ceux qui le veulent de lui rendre hommage.