Ile-de-France ► Entretenir et réparer : 44 M€ pour les routes et autoroutes, l’Etat met les bouchées doubles

 

Cet été, l’État se mobilise pour les travaux d’entretien et de modernisation des autoroutes et routes franciliennes avec 44 millions d’euros annoncés par la préfecture de la région Ile-de-France, jeudi 2 juillet.

Trente-six chantiers seront conduits entre le début et la fin de l’été, soit 70 % de chantiers de plus qu’à l’été 2019. Les travaux représentent un montant total de près de 44 millions d’euros, un investissement qui contribue massivement à la relance de l’activité dans le secteur du BTP.

Le réseau routier national non concédé (RRN) Île-de-France est composé de 1 300 km d’autoroutes et routes nationales, de 300 échangeurs, de 23 tunnels, de 1200 « ouvrages d’art » (ponts et viaducs). L’État investit pour l’entretien, la réparation, la maintenance et la modernisation des infrastructures afin de garantir leur pérennité, consolider les conditions de sécurité des usagers et des intervenants sur la route, développer les services à l’usager, améliorer l’intégration des routes à l’environnement.

La préfecture de la région Ile-de-France indique : « Avec ses conditions météorologiques plus favorables, l’été est la période la plus propice aux travaux. C’est également au cœur de l’été que la circulation est la plus faible : il est alors possible de réduire le nombre de voies ouvertes de circulation avec beaucoup moins d’impacts significatifs sur les temps de déplacement. »

Dans ce contexte, la préfecture estime que les travaux peuvent être organisés de manière « plus efficace », avec des rendements « plus élevés ». La solution permet de raccourcir les délais de réalisation par rapport à ceux qui sont nécessaires avec une organisation fractionnée par nuits de semaine.

Après la période particulière du confinement qu’a connu la France, et particulièrement l’Île-de-France, au printemps, les travaux sur le réseau routier qui étaient programmés après la fin de la période hivernale mi-mars n’ont pû se réaliser et ont dû être reprogrammés à partir du mois de mai, la plupart intervenant cet été.