Pays de Meaux ► Les déchets sauvages ont pris de l’ampleur depuis le déconfinement [Vidéo]

Les déchets sauvages se font remarquer de plus belle dans les chemins et espaces boisés du Pays de Meaux. Un rapide tour d’horizon, mardi 25 août, a permis de mesurer l’ampleur du phénomène. 

 

Les déchets sauvages ne peuvent plus passer inaperçus et font désormais partie du paysage. On trouve à Meaux et ses communes avoisinantes, sur les bords des routes, dans les forêts… canapés, meubles, gravats, pots de peinture,  pneus… abandonnés sans scrupule dans la nature. Pourtant, régulièrement, les services des collectivités nettoient. Cependant, ils n’ont pas le temps de retirer un tas qu’un autre se forme un peu plus loin, ou au même endroit.  

Depuis la crise sanitaire, de nouveaux déchets sont apparus : les masques et gants de protection sanitaire. Toutes les communes sont concernées : des photos prises à Boutigny, Nanteuil, Trilport ouVillemareuil en témoignent sur les réseaux sociaux. 

L’Ile-de-France est particulièrement touchée par le phénomène. L’Office national des forêts (ONF) a annoncé avoir renoncé au ramassage des dépôts sauvages depuis septembre dernier, alors que les décharges se multiplient et que le coût du nettoyage devient de plus en plus levé.

Des maires prennent des initiatives avec des bénévoles, pour essayer de diminuer, de faire disparaître les dépôts sauvages de détritus en tous genres, issus de travaux de particuliers et aussi de professionnels sans scrupules. Ainsi, samedi 19 septembre, des initiatives sont lancées dans le cadre du Clean Up Day.  

En mars, juste avant le confinement, Régis Sarazin, vice-président du Pays de Meaux et maire de Nanteuil-lès-Meaux, avait proposé une opération de ramassage des détritus sur sa commune avec une cinquantaine de bénévoles. Il précise : «  Les gravats à évacuer coûtent plus de 25 000 € à la commune chaque année. S’il y a des déchets d’amiante ou autres qui demandent des traitements spéciaux, c’est beaucoup plus cher. » Dix mètres cubes de déchets sont ramassés à chaque opération. Il rappelle : « Depuis le 1er mars, le Smitom a élargi la liste des produits pris en charge dans les déchetteries. » Les pneumatiques, les pots de peinture ou encore les filtres à huile sont dorénavant acceptés.