Meaux ► Le Zonta a remis un prix littéraire à Maëlle Lefèvre pour son premier roman sur les mères porteuses à Tokyo

 

Le Zonta de Meaux a remis un prix littéraire lors du week-end du 3 et 4 octobre. Les zontiennes gantées et masquées se sont aussi réunies pour valider leur assemblée générale et les prochaines actions.

Si l’égalité des droits et une vie privée de toute violence pour les femmes est l’objectif du Zonta, il travaille aussi à l’autonomisation des femmes dans le monde entier.

Carole Grelier, présidente du comité des Zonta Club de France, accompagnée de Colette de Korsak, présidente du Zonta Club de Meaux, a remis le prix littéraire des Zonta Club de France à Maëlle Lefèvre, 19 ans, pour son premier roman, « Jiazoku », qui dépeint les quartiers dangereux de Tokyo et décrit le réseau de mères porteuses vouées à approvisionner de riches chinois en mal d’enfants. 

Le voyage littéraire zontien a permis de recevoir le docteur Ghada Hatem-Gantzer, gynécologue, fondatrice de la Maison des femmes de Saint-Denis. Avec beaucoup de passion, elle a fait part de son travail et de ses valeurs : « Je ne me suis jamais considérée comme féministe, mais plutôt comme égalitariste absolue : mêmes droits et mêmes devoirs. Je ne suis pas une obsédée de la féminisation des noms, par exemple. Pour moi, ce n’est pas un combat essentiel. Par contre, je me bats pour que les petites filles aient les mêmes droits que les petits garçons et qu’on ne les empêche pas d’aller à l’école sous prétexte qu’elles n’auraient pas besoin d’élévation, d’instruction… »

Les actions chez Ghada Hatem-Gantzer ne manquent pas. C’est tout naturellement que le Zonta lui a remis un chèque de 2 000 euros pour accompagner son combat.

https://www.youtube.com/watch?v=n0en2K2qD0Q

Christine Mousset, Area Director, a rappellé que le Zonta International se bat depuis plus d’un siècle et mène des actions de plaidoyer dans le monde à travers des programmes et des partenariats avec l’UNFPA, l’Unicef, l’UN Women. C’est grâce à l’action menée par les clubs unis avec ces projets zontiens internationaux, répandus dans plus de trente-cinq pays, que 19,2 millions de dollars ont pu être récoltés et distribués. 

Il a paru essentiel de mettre à l’honneur Colette Petetin, fondatrice du club de Meaux, lors de la soirée de gala.

Le chemin reste long mais le combat continue : « Ce n’est pas des chars américains que les talibans ont peur, c’est d’une fille avec un livre » (Malala Yousafzaï, prix Nobel de la paix).

C’est dans cet esprit que les projets présentés par Lydia Chailloux, Zonta International Director et membre du Zonta Club de Meaux, ont souligné deux actions phares pour le biennium 2020-2022 : 

D’une part, Let us learn Madagascar, qui prévoit un financement à hauteur de 500 000 dollars américains auprès de l’Unicef USA, qui vise à permettre l’autonomisation des filles par l’éducation. Entre 2016 et 2020, le Zonta International a déjà versé 2 millions d’US $ pour ce projet finançant ce programme dans les régions d’Anosy, d’Androy et d’Atsimo Andefana. 72 000 écoliers en ont bénéficié, et d’autre part la santé et protection des adolescentes au Pérou, qui prévoit un financement de 1 million de dollars à l’Unicef, pour renforcer les compétences des services de soins et de santé destinés aux adolescents, et plus particulièrement aux adolescentes victimes de violences intra-scolaires, dans les provinces de Huancavelica et d’Ucayati.