Lizy-sur-Ourcq ► [Vidéo] L’ancien office culturel sera transformé en local commercial

 

La mairie va mettre à disposition l’ancien local de l’office culturel, rue Jean-Jaurès, à partir du 1er février. L’opération renouvelable servira à booster un nouveau commerce « si possible pas encore représenté dans la ville ». Le maire, Maxence Gille, a présenté le projet, jeudi 31 décembre. 

Le maire, Maxence Gille, indique : «  Le local de 42 m2 situé en centre-ville pourra accueillir une activité commerciale comme une épicerie fine, la vente d’habillement,  ou même une profession libérale, mais quoi qu’il en soit une activité de préférence différente de celle des commerces déjà existants. Le loyer attractif sera une aide au démarrage de l’activité du nouveau commerçant. Il pourra ainsi commencer à se développer. C’est une sorte de rampe de lancement, un tremplin à la création de commerces. La mairie ne vendra pas le local par la suite à celui qui l’occupe. Il s’agira de le conserver pour aider d’autres créateurs débutants. »

La location fera l’objet d’un bail précaire d’un an, renouvelable une fois. Le créateur d’entreprise aura deux ans pour lancer son affaire et ensuite voler de ses propres ailes. Le montant du loyer reste à définir mais il devrait être « arrangeant » pour le locataire.La municipalité appelle à projet et recevra les propositions des éventuels locataires jusqu’au 10 janvier.

Karine Rousset, adjointe au maire chargée de la vie économique, déclare : « Nous souhaitons qu’une activité vienne soutenir la redynamisation des commerces que la municipalité entreprend. » 

Le maire précise : « Même si le local de l’office culturel n’est plus là, ce n’est pas la culture qui disparaît à Lizy. Nous la gérerons dorénavant en mairie avec l’adjoint à la culture qui va reprendre les missions de l’office. » 

Pour les élus lizéens, la crise sanitaire a « profondément modifié la façon de consommer et d’acheter, tout comme le fonctionnement du commerce ».  

La mairie et les commerçants réfléchissent aussi à la mise en place d’un click and collect et d’un too-good-to-go qui permettra, par exemple aux restaurateurs, de vendre à prix cassés en fin de journée les marchandises invendues, évitant ainsi leur gâchis.


Le maire, Maxence Gille et son adjointe; Karine Rousset, jeudi 31 décembre, à la mairie