Claye-Souilly ► Les projets pourront être décalés en attendant les subventions

Plusieurs demandes de subventions figuraient à l’ordre du jour du conseil municipal de Claye-Souilly, jeudi 4 février.

La Ville fera en sorte d’avoir un maximum de projets, quitte à en décaler certains. Ainsi, pour l’école du Bois des Granges, le maire, Jean-Luc Servières, déclare « On se précipite pour faire les choses et on s’aperçoit ensuite qu’on ne peut pas avoir les subventions. Alors on attendra le temps qu’il faut, tous les organismes financeurs sont en difficulté aujourd’hui, il faut qu’on ait la patience de décaler nos projets pour arriver à obtenir des subventions. » 

Le mairea présenté l’historique des demandes de subvention pour l’école du Bois des Granges adressées à l’Etat et au Département. Il a indiqué que la subvention départementale sera versée, mais que la demande faite à l’État n’était pas recevable parce que son prédécesseur à la mairie avait notifié le marché aux entreprises. Cela vaut acte d’engagement avant délibération et la subvention ne sera pas accordée. Le montant de cette aide pouvait aller jusqu’à 1 396 786 euros. Il conclut : « Je ne ferai pas de polémique. Je regrette simplement cette précipitation qui est loin d’une gestion de bon père de famille. Le projet de l’école du Bois des Granges n’est pas abandonné, nous avions anticipé cette mauvaise nouvelle et donc, lors du prochain conseil, nous délibérerons et nous devrons acter le fait que mon prédécesseur avait engagé le marché avant délibération. »

Sébastien Perrigault, adjoint aux finances, a expliqué la révision de l’attribution de compensation de la communauté d’agglomération Roissy Pays de France à la Ville. Les conditions sanitaires entraînent pour les collectivités locales des dépenses supplémentaires sans compter des pertes de recettes. Dans ce contexte, la communauté d’agglomération a décidé d’octroyer une aide exceptionnelle de dix euros par habitant. La somme de 55 474 euros a été attribuée à la Ville.

Puis l’adjoint au maire a présenté la demande de fonds de concours auprès de la communauté d’agglomération pour financer les travaux de requalification de l’îlot Victor Hugo. Le montant total des travaux s’établit à 1 000 382,32 euros et le fonds de concours de la communauté d’agglomération représente la moitié de ce montant, soit 500 191,16 euros. 

Bruno Monti, adjoint chargé de la sécurité, a présenté deux demandes de subventions qui seront adressées à la préfecture au titre du fonds interministériel de prévention de la délinquance. La première concerne la sécurité dans les écoles, avec l’installation de visiophones près des entrées et des clôtures, l’achat de caméras-piétons et de gilets pare-balles pour les policiers municipaux. L’ensemble représente un coût de 39 528,52 euros, qui sera financé à hauteur de 1 512,30 euros par la Région Île-de-France et de 27 573,21 euros par la préfecture, le restant étant à la charge de la commune, soit 10 443,01 euros.

La seconde demande concerne l’installation de caméras de vidéosurveillance aux entrées et sorties de la ville dont le financement sera aussi en grande partie assuré par la Région et la préfecture. Les 250 000  euros hors-taxes que représente l’installation, 75 000 euros seront pris en charge par la Région et 125 000 euros par la préfecture. 

Toutes les subventions seront les bienvenues dans le budget municipal puisque par ailleurs, la construction du centre administratif et conservatoire de musique et danse municipal, que le maire a qualifié de « belle Arlésienne », a fait l’objet d’avenants aux marchés originels qui augmentent la facture de 31 693 euros.