Le Mesnil-Amelot ► [Vidéo] La fête nationale reportée a finalement pu avoir lieu 

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La fête nationale au Mesnil-Amelot, qui devait avoir lieu le 13 juillet, s’est enfin tenue samedi 27 août. Celle-ci avait dû être reportée à cause de l’occupation par les gens du voyage des abords du terrain d’où est tiré le feu d’artifice. 

La fête nationale, reportée, a été ponctuée par de nombreuses activités : un barbecue géant proposé par le comité des fêtes, une retraite aux flambeaux avec deux cents lampions distribués par la mairie, un feu d’artifice et un bal à la salle Maurice Droy. Dès la tombée de la nuit, les rues ont été illuminées par les lampions et batonnêts phosphorescents. Les habitants n’ont pas caché leur joie de se retrouver, d’autant que jusqu’au lundi 22 août, le maire, Alain Aubry n’était pas sûr de la tenue de l’événement. 

Les festivités avaient dû être reportées en raison de l’occupation illicite par les gens du voyage des abords du terrain d’où le feu d’artifice devait être tiré. Alain Aubry déclare : « J’ai pris la décision, vers le 10 juillet, de reporter les festivités pour des raisons de sécurité car le camp était situé dans le périmètre de cent mètres de la zone de tir du feu d’artifice. »

Des caravanes stationnaient le long de la route départemental 212. Dès leur installation, le maire a lancé un référé en vue de leur expulsion. Une ordonnance valable six mois a été rendue et les caravanes ont quitté le terrain lundi 22 août. Une première audience avait été reportée, ce qui avait contraint la Ville à annuler la fête du 13 juillet. 

Quelques jours avant le dénouement, Alain Aubry avait du mal à cacher son inquiétude et sa colère. Il indique : « Ce sont des situations récurrentes. Tous les maires sont confrontés à ce problème. L’Etat n’a pas de solution. Il n’y pas une commune aux alentours où il n’y pas une installation illicite de gens du voyage. On est peut-être en manque d’aire d’accueil, mais quand il y en a, ils ne veulent pas y aller. » 

Le maire  a constaté des dégradations : vols d’eau et d’électricité, arrachage de clôture ou d’un portail. Le maire estime le coût de la remise en état entre 2 000 et 3 000 euros. 

Sun-Lay Tan

Rédacteur en chef

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