Chanteloup-en-Brie ► [Vidéo] Cérémonie des vœux institutionnels : l’hymne communal a été interprété pour la première fois

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La salle Maurice Van Dongen de Chanteloup-en-Brie a résonné d’un air inédit, lors des vœux institutionnels, vendredi 27 janvier. Le maire, Olivier Colaisseau, a présenté pour la première fois l’hymne communal : la Chanteloupienne.

Le carton d’invitation donnait le ton : « Olivier Colaisseau, maire de Chanteloup-en-Brie, et l’équipe municipale, vous convient à la cérémonie des vœux aux institutionnels le vendredi 27 janvier à 18h30.  À cette occasion sera joué, en première mondiale, l’hymne municipal de Chanteloup-en-Brie, ‘La Chanteloupienne’.» En arrivant dans la salle communale, chaque convive a ainsi trouvé sur sa chaise la partition et les paroles inédites.

Le maire, Olivier Colaisseau, a doté sa commune, « la plus grande des petites communes de Marne-et-Gondoire », comme il la qualifie, d’un hymne. Il explique : « Quand j’ai pris mes fonctions, j’ai tout de suite eu l’idée de donner à notre ville un hymne, parce que toutes les villes ont leur logo, certains territoires ont un slogan, mais les hymnes ? L’identité musicale ? On avait la chance d’avoir sous la main un compositeur de génie, donc j’ai très rapidement passé la commande. »

Frédéric Gombert, professeur de musique de Marne-et-Gondoire, est le compositeur et l’auteur de la Chanteloupienne. Il a officiellement remis la partition et les paroles à l’édile lors de la soirée des vœux. Sur scène, le maire a pris avec entrain le document : « Cela va entrer dans le patrimoine immatériel de la commune. »

Frédéric Gombert commente : « Quand Olivier m’a parlé d’un hymne pour une commune, mon premier réflexe a été de rire. Un hymne communal ? C’est un défi intéressant. J’ai fait la suggestion d’une fresque musicale qui raconte l’histoire de la commune. On s’est inspiré du livre sur l’histoire de Chanteloup de Jean-Pierre Nicol. On avait de quoi faire quarante couplets, nous nous sommes arrêtés à neuf. Le comité de lecture était très sélectif. J’ai fini ma fresque qui est assez simple et qui fonctionne avec un refrain, un couplet, un refrain, un couplet. Olivier m’a alors dit que c’était bien, mais qu’il manquait un côté un peu hymne. L’hymne arrive donc à la fin. » Il confie, en aparté : « L’hymne a demandé des heures et des heures de travail, puisqu’il fallait composer la musique, mais aussi écrire les paroles. J’ai tellement d’anecdotes… Comme le jour où le maire est monté au clocher pour comparer les Fa avec celui de sa cloche. »

Le public a accompagné avec entrain les deux chanteurs et l’orchestre Tutti Quanti de Marne-et-Gondoire, dirigé par Giuseppe Francomano, les uns reprenant le refrain, les autres tapant dans les mains. À un moment de musique plus solennel, introduisant l’hymne lui-même, les élus présents n’ont pas hésité à se lever. Un tonnerre d’applaudissements a suivi la découverte de l’originale et étonnante initiative.

Olivier Colaisseau a avoué : « Je ne m’attendais pas à cet accueil. J’ai vraiment été étonné et touché de voir tous les élus se lever… ». Hadrien Ghomi, député, Claudine Thomas, sénatrice, Nathalie Tortrat et Angela Pascoa Dos Santos, conseillères régionales, Christian Robache et Bouchra Fenzar, vice-présidents du Département, Jean-Paul Michel, président de Marne-et-Gondoire, ainsi que de nombreux maires du territoire se sont laissés emporter par l’enthousiasme général.

Félicité à de nombreuses reprises lors du cocktail, le maire a clairement dit que l’hymne « accompagnerait les sportifs chanteloupiens lors de leurs compétitions », et « qu’il serait une fierté pour les enfants de la ville ».

Les paroles de l’hymne ancrent Chanteloup-en-Brie dans le XXIe siècle, entre un passé rural et un présent de ville nouvelle :

« Chanteloup, ô mon village,

Au sommet de la Brie.

Tu regardes au loin Paris,

Qui éclaire tes nuits.

Ton histoire nous a construit.

Aujourd’hui riche du passé,

Nous avançons vers l’avenir.

Sans peur, oui, sans peur.

Fiers ce jour de notre ville,

Tournée vers le futur,

Citoyens très consciencieux,

Nous œuvrons pour durer. »