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Les opposants à la réforme des retraites se sont encore rassemblés à Meaux, samedi 11 février, pour faire valoir leur mécontentement et faire entendre leurs voix.
Tout au long de la marche, la foule a scandé le refus de la retraite à 64 ans.Dans un élan de solidarité, un groupe de jeunes a appelé la jeunesse à se mobiliser et à sortir dans les rues pour se joindre aux manifestants. Juliette*, 18 ans, déclare : « Nous sommes concernés et puis on dit souvent que les jeunes ne sont pas mobilisés. Je ne trouve pas que la rumeur soit exacte. Au contraire, nous nos sentons réellement concernés. »
Les syndicats engagés dans le mouvement étaient en tête de la marche : CGT, FO, CFDT ont fait un appel pour préparer d’autres journées de mobilisation.
Cinq jours après, jeudi 16 février, les manifestants se sont de nouveau rassemblés, et selon des sources policières, « leur nombre avait nettement baissé… un phénomène peut-être dû à l’essoufflement du mouvement, et sans doute en raison de l’approche des vacances scolaires ». Ils n’étaient plus que deux cents ce jour-là.
« Le mois de mars sera mouvementé »
Sebastien, syndicaliste à la CGT, prévient : « Je suis cheminot et on prévoit beaucoup de grèves dès le mois de mars. Au niveau des transports, il n’y en aura pas beaucoup. » Le chef de file de la CGT clamait : « On a fait reculer la réforme en 2020, on gagnera une nouvelle fois tous ensemble. » De nouvelles dates et échéances ont été annoncées. Les rassemblements et actions reprendront à la rentrée des vacances d’hiver.
*Le prénom a été modifié.
