Le Pin ► Désaccord entre le maire et son premier adjoint
Rien ne va plus entre Sylvie Fassier (DVD), maire du Pin, et Gérald Beauger, son premier adjoint à l’urbanisme et aux finances.
Depuis le début du mois, tous deux règlent leurs comptes sur les réseaux sociaux, mais aussi à coups de tracts distribués dans les boîtes aux lettres des habitants. Samedi 3 septembre, lors du forum des associations, Gérald Beauger a confié à magjournal : "Ça va mal..."Ce soir, mardi 13 septembre, Sylvie Fassier a indiqué : "Je ne voulais pas polémiquer sur le sujet mais l'attitude du premier adjoint m'y oblige. Je tiens à mettre en avant le fait que je n'ai pas pris un euro dans les caisses de la commune".
Gérald Beauger a également répondu ce soir quand nous l'avons contacté par téléphone : "Je ne peux pas travailler encore quatre ans avec Sylvie Fassier. Sa gestion de la commune n'est plus en adéquation avec mes convictions. Je ne la supporte plus".
Le Pin ► Vœux du maire : rock'n roll, variété et religions
Les vœux à la population, samedi 16 janvier, du maire du Pin, Sylvie Fassier, s'appuyaient sur la lutte contre l'extrémisme religieux. Aussi, plusieurs religions étaient représentées par des personnalités au rayonnement national et même international.
La sécurité et le service d'ordre pour recevoir des personnalités des trois religions, musulmane, juive et chrétienne, avaient été renforcés ce soir-là. Carré VIP, gardes du corps dans tous les coins mêlés aux appareils photo et caméras : la lutte contre l'extrémisme religieux et pour la tolérance ne peut pas se permettre de s'exposer sans protection.C'est au son du rock'n roll que les participants ont pris place dans la salle polyvalente. Le chanteur, même si son look était, on peut dire, différent de celui du King, avait de pures intonations "elvispresleyiennes" et des gestes qui montraient qu'il "vivait" ses chansons. En effet, comme les fans du grand Elvis l'affirment, le roi du rock n'est pas mort et vit dans le cœur et la voix de ses adeptes.
Maryam Radjavi, présidente du Conseil national de la résistance iranienne, était l'invitée vedette de la soirée. Elle se bat depuis plus de 30 ans contre le régime iranien. Aux côtés de Sylvie Fassier, Maryam Radjavi a prononcé un discours en français, fondé sur l'engagement pour les causes justes. Elle a remis à Sylvie Fassier la plaque de la résistance iranienne ainsi que le livre où, comme elle l'a indiqué, figure "la liste de 20 000 martyrs".
Le maire a également donné la parole au rabbin du Raincy (Seine-Saint-Denis), Moché Lewin, directeur exécutif de la conférence des rabbins européens, qui, à son tour, a salué le combat contre l'extrémisme et pour la force de "ne pas laisser faire le mal", citant Albert Einstein.
Dans le domaine des religions et du combat, des discours ont aussi été prononcés par Martine Lenoir, représentante de l'église catholique, et par Armand Jacquemin, engagé avec Sylvie Fassier contre l'extrémisme religieux. Dans la catégorie "combat", on retrouvait aussi sur scène les représentants de l'intercommunalité, Bernard Rigault, ancien président de Plaines et monts de France, et Jean-Louis Durand, président par intérim, qui essayent toujours de faire revenir l'interco "comme avant son démantèlement voulu par l'Etat".
Au sein du tourbillon des représentants d'une lutte sérieuse et active, le conseil municipal des enfants a offert une grande bouffée de fraîcheur et d'espoir. Après avoir trépigné d'impatience mêlée de trac avant leur prestation (le défilé des personnalités sur scènes et les discours étaient "un peu longs"), ils ont interprété la chanson de Demis Roussos "On écrit sur les murs". Celle-ci a été reprise en 2015 par Kids United, un groupe d'enfants créé à l'initiative de l'Unicef.
De nombreux maires et divers élus de la région avaient aussi fait le déplacement pour l'occasion.
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